Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
27 novembre 2011 7 27 /11 /novembre /2011 01:24

1 – allumons notre calice (lien) et que sa lumière brille

La prière des unitariens pour ce mois de décembre nous est proposé oar le révérend Derrick Pariat de la communauté unitarienne du  pays kashi, en Inde du N-E (lien).


2 – louons Dieu et accueillons la vie qu’il nous a donnée, louons le mystère de la Vie ; dans la joie et à l’unisson, faisons action de grâce pour ce que nous avons reçu d’une façon ou d’une autre


3 – partageons avec nos Frères et Sœurs ce qui est important à nos yeux, à nos cœurs, ce qui est essentiel à notre intelligence des choses et à notre conscience, que ce soit un texte ou autre chose, et trouvons les mots ou les gestes pour le dire.


Jean-Claude-Barbier--portrait--mai-2008.jpgJean-Claude Barbier, chrétien unitarien, Bordeaux - Jésus fut juif, Galiléen, et comme toute personne de sa foi et de son peuple, il montait à Jérusalem lors des fêtes. Didier Long est l’un des auteurs qui insiste sur cette judaïté de Jésus (voir la « bibliothèque » de notre Eglise, lien). Suivons Jésus à Jérusalem avec cet hymne à la ville antique que le soleil méditerranéen transforme en or ! Didier Long en a traduit les magnifiques paroles sur son blog (lien). Quelle émotion pour le chrétien d’être ainsi sur les pas de Jésus !


yerushalaim-shel-zahav.jpgYeroushalaim Chel Zahav (Jerusalem of Gold) - vidéo sur Youtube : Schindler's List Soundtrack 12
1 - L’air des montagnes est pur comme vin / Et l’odeur des pins / Est portée par le vent du soir / Avec le son des cloches. 2 - Et quand sommeillent l’arbre et la pierre / Enfouie dans son rêve, / S’abîme la ville solitaire / Un mur dans le cœur. 3 - Jérusalem d’or, de bronze et de lumière, / Pour toutes tes chansons, ne suis-je pas un violon ? (bis) 4 - Comme ils sont à sec les puits ! / La place du marché est vide. / Et nul oeil ne guette le mont du Temple / Dans la Vieille Ville. 5 - Et dans les grottes des rochers / Hurlent les vents / Et nul ne descend vers la Mer Morte / Par la route de Jéricho.  6 - Jérusalem d’or, de bronze et de lumière, / Pour toutes tes chansons, ne suis-je pas un violon ? (bis) 7 - Mais venue aujourd’hui chanter pour toi / Et te tresser des louanges / Je ne suis pas à la hauteur du moindre de tes enfants / ni du dernier des poètes.  8 - Car ton nom brûle les lèvres / Comme le baiser d’un séraphin / Si je t’oublie Jérusalem… / Toi qui es toute d’or. 9 - Jérusalem d’or, de bronze et de lumière, / Pour toutes tes chansons, ne suis-je pas un violon ? (bis) 10 - Nous sommes revenus aux puits des eaux, / au marché et sur la place. / Un shofar appelle sur le Mont du Temple / - dans la Vieille Ville. 11 - Et dans les grottes des rochers / Des milliers de soleil rayonnent / Nous reviendrons et descendrons vers la Mer Morte / Par la route de Jéricho. 12 - Jérusalem d’or, de bronze et de lumière, / Pour toutes tes chansons, ne suis-je pas un violon ? (bis)

 

Giacomo Tessaro - chrétien unitarien (CICU)giacomo tessaro portrait 2011, Piémont, Italie - En ce moment d'Avent, recueillons-nous pour célébrer la naissance de cet enfant qui nous a beaucoup donné et continue à nous donner : ses enseignements, souvent étonnants, et son exemple, souvent ignoré, sont pour nous une vraie boussole ; fêtons le jour où tout cela a commencé. Fêtons aussi avec nos amis Juifs, la fête d'Hanukkah, qui, cette année, commence le 20 décembre.

4 – partageons aussi nos souffrances et nos peines, nos deuils et nos chagrins

 

Jean-Claude-Barbier--portrait--mai-2008.jpgJean-Claude Barbier - Je suis en deuil d'un ami catholique de la mouvance des Parvis, Hubert Tournès. J'ai allumé mon calice pour lui et j'ai pensé à lui, à sa famille et à ses amis. Je lui ai rendu hommage sur le site de l'Assemblée fraternelle des chrétiens unitariens (lien).

 

5 – partageons nos gestes de fraternité et nos rites de communion qui ont valeur universelle

 

richard brodesky portraitRichard Brodesky, unitarien-universaliste, Tucson, Arizona - A l'occasion de la Thanksgiving, Richard a envoyé à tous ses amis francophones ce magnifique chant des shakers (qui sont descendants des prophètes cévenols de la guerre des Camisards au XVIIème siècle) et qu'il a appris à chanter lorsqu'il était jeune, à New-York (lien)


6 – partageons aussi nos autres gestes de solidarité


7 – encourageons nous mutuellement pour aller vers les autres, « proches », « prochains » ou « lointains »

Partager cet article
Repost0
22 novembre 2011 2 22 /11 /novembre /2011 00:13

kashi_country_stele_fondateur.JPGWe kindle the chalice flame, symbol of our gathered community, across faiths, across cultures, beyond borders.
May it lead us from the shadows into the light, from ignorance to wisdom, from untruth to truth, from exclusiveness to inclusiveness from mortality to immortality.
May the flame be a symbol of warmth, kinship, wisdom, truth and liberty.

Derrick Pariat, Unitarian Union of North East India (lien)

 

Les communautés unitariennes du pays kashi (lien) ont célébré le 88ème anniversaire de la mort du fondateur de l'Eglise unitarienne de cette région, Babu Hajom Kissor Singh Lyngdoh Nongbri, décédé le 13 novembre 1923 à Puriang, un village à environ 19 Km de Jowai et à 40 Km de Shillong. Son corps fut incinéré. Photo de la stèle en sa mémoire à Madan Laban Shillong.

 

Nous allumons la flamme de notre calice, symbole de notre rassemblement communautaire, à travers toutes les religions, à travers toutes les cultures, au-delà des frontières.
Qu'elle nous conduise de l'ombre à la lumière, de l'ignorance à la sagesse, du mensonge à la vérité, de l'exclusivité à l'inclusivité, de la mortalité à l'immortalité.
Que cette flamme soit un symbole de chaleur, car nous formons une même famille, de sagesse, de vérité et de liberté.

 

traduction en français par Jean-Claude Barbier (Assemblée fraternelle des chrétiens unitariens, France)

Partager cet article
Repost0
2 novembre 2011 3 02 /11 /novembre /2011 16:24

1 – allumons notre calice ( lien) et que sa lumière brille
Allumons notre calice avec la méditation de nos amis australiens et néo-zélandais qui nous ont envoyé la prière de ce mois pour tous les unitariens du monde entier (lien).


2 – louons Dieu et accueillons la vie qu’il nous a donnée, louons le mystère de la Vie ; dans la joie et à l’unisson, faisons action de grâce pour ce que nous avons reçu d’une façon ou d’une autre


3 – partageons avec nos Frères et Sœurs ce qui est important à nos yeux, à nos cœurs, ce qui est essentiel à notre intelligence des choses et à notre conscience, que ce soit un texte ou autre chose, et trouvons les mots ou les gestes pour le dire.

 

giacomo_tessaro_portrait_2011.jpegGiacomo Tessaro, chrétien unitarien, Piémont, Italie - Après avoir reçu mon baptême, je continue à me mettre en route pour le Royaume, aussi loin à réaliser sur notre Terre mais aussi proche pour le coeur de femme et d'homme qui s'efforce chaque jour d'aimer Dieu et son prochain. Ce baptême n'est qu'une étape intermédiaire, après quatre ans de reflexions sur Dieu, la foi, l'amour vers tout le monde et sur moi-même, une poussée sur la voie du Notre Père. Merci à tous ceux qui ont lit mon article et qui se sont réjouit avec moi ( lien).

 

forêt lumiere samantha aout 2011Sam, protestante de l'EFR, France - Ce témoignage de baptême est très émouvant. 


4 – partageons aussi nos souffrances et nos peines, nos deuils et nos chagrins
Jean-Claude-Barbier--portrait--mai-2008.jpgJean-Claude Barbier (chrétien unitarien, Bordeaux) - Marcel Maynand est décédé le 17 décembre 2010 à l’âge de 81 ans  Il vivait à Rillieux Le Pape dans le Rhône ; il était franc-maçon, protestant libéral et unitarien. Il s’était inscrit à l’Assemblée fraternelle des chrétiens unitariens (AFCU). Accompagnons sa fille qui est en deuil de lui et qui se dévoue pour l’épouse de son père, Renée, malheureusement paralysée, et qui vit dans une maison de retraite non loin de chez elle, dans le Jura.

 

forêt lumiere samantha aout 2011Sam, protestante de l'ERF, France - Je voudrais partager une souffrance, celle d'un proche de mon compagnon qui ne trouve pas de logement depuis très longtemps ; je commence à ne plus y croire.


5 – partageons nos gestes de fraternité et nos rites de communion qui ont valeur universelle
 

Joignons nous aux farandoles de joie. Ici avec la vidéo « Coming home » (en venant chez nous) de la First Church of Rochester, dans l’Etat de New-York, d’obédience unitarienne-universaliste


6 – partageons aussi nos autres gestes de solidarité et de fraternité
Jean-Claude-Barbier--portrait--mai-2008.jpgJean-Claude Barbier, message du 1er juin au groupe Yahoo « Unitariens francophones »
Cher(e)s Ami(e)s. Pas moins de 7 personnes se sont déjà exprimées pour notre culte de demain [culte du dimanche 2 octobre] […] Je suis toujours ému de mettre en ligne les messages reçus, d'une part parce que cela prouve le bien fondé de ce culte en ligne - ce qui n'était pas du tout gagné lorsque nous nous sommes lancés dans cette aventure numérique en juin 2009 - , d'autre part parce que ces messages sont sincères, personnels, parfois intimes, et non rien à voir avec les formules et prières toutes faites des cultes habituels. Fort heureusement, il n'y a jamais eu de langue de bois utilisée lors de nos cultes ; ce qui est conforme avec notre tradition. Nous pouvons nous en féliciter. Indéniablement, ces messages concrétisent une réelle fraternité entre nous.


7 – encourageons nous mutuellement pour aller vers les autres, « prochains » ou « lointains »

Partager cet article
Repost0
1 novembre 2011 2 01 /11 /novembre /2011 11:42

Religion : avec Jean Marichez faisons la différence entre croyances communautaires (parfois / souvent « meurtrières ») et croyances de conviction individuelles et personnelles.

 

Jean_Marichez.JPG« Croyances meurtrières ; essai pour la paix » par Jean Marichez, 2011 aux éditions L’Harmattan *, ISBN : 9 782296 55236 4, 23 euros (+ 3 euros de port), préface Antoine Sfeir. * Librairie L’Harmattan, 7 rue de l’Ecole Polytechnique 75005 Paris,  site

Présentation par l’éditeur : Les croyances seraient-elles causes de guerres ou de conflits graves ? Comment vivre ensemble entre peuples qui ont des croyances aussi différentes et contradictoires ? Besoin de certitudes, besoin d’absolu, l’Homme se cherche dans cette enfance de l’humanité que nous vivons. Les religions qu’il a créées sont encore en gestation. Leur rigidité est soumise
à rude épreuve. Face aux croyants les plus extrémistes qui tuent au nom de leur Dieu, les croyants sages et modérés tiennent-ils le bon discours ? Ces questions se posent aujourd’hui avec acuité.


Ce livre est écrit par un laïc, Jean Marichez, qui répond à ces questions en réfléchissant longuement sur l’exemple des croyances chrétiennes qu’il connaît bien. Ses réponses interrogent toutes les religions : comment évoluer, dans le grand métissage qui nous attend, avec des croyances aussi passionnelles et belligènes ?


Jean Marichez (R) réponds à Antoine Sfeir (Q) :


Q - Votre ouvrage laisse entendre que les religions auraient des points communs avec l’esprit des Lumières. Mais les Lumières n’étaient-elles pas justement une réaction intellectuelle contre l’emprise des religions ? Le divin et les Lumières ne vont pas très bien ensemble.
antoine-sfeir.jpgR - Vous avez raison, l’esprit des Lumières et les religions ne font pas bon ménage. Les religions sont pleines de croyances qui n’ont rien à voir avec l’esprit des Lumières. C’est justement, le problème auquel s’attaque le livre. J’ai voulu montrer qu’il était possible qu’à leur tour, les religions intègrent cet esprit.
Q - Mais c’est impossible, les Lumières consistent à dire : acceptons que les religions jouent leur rôle puisque, de toutes façons, on ne peut pas discuter avec elles, mais qu’au moins l’homme civil et social, la société, la politique, l’intelligence, la science, etc. ne soient plus captifs des religions. Si une part de chaque homme veut rester religieuse, pourquoi pas tant que cela ne gêne personne, mais que, pour tout le reste au moins, la religion soit mise à part. Et surtout qu’elle n’ait plus "le" pouvoir. D’où cette séparation claire et bien acceptée après plus de deux siècles entre l’Église et l’État, le civil et le religieux, le sacré et le profane… Voudrait-on aller plus loin ?

 

Antoine Sfeir, chrétien d'origine franco-libanaise, est professeur en relations internationales à l'Ecole des hautes études en sciences de l'information et de la communication (ex Centre d'études littéraires et scientifiques appliquées CESA). Il a lancé en 1985 les Cahiers de l'Orient qui sont une référence de qualité pour tous les journalistes. Très médiatique, Il est souvent invité sur les plateaux de télévision (voir l'article à son nom sur Wikipedia).

 

R - Oui en effet, et cela parce qu’aujourd’hui ce confinement hors des Lumières (en quelque sorte hors de l’intelligence) et cette protection de faveur accordée aux religions deviennent invivables. Dans chacune d’elles, et ce n’est plus un phénomène marginal, même chez des chrétiens on trouve des puristes ou intégristes qui, au nom de leur Dieu ou de leurs croyances, se permettent d’imposer leur religion aux autres et même de tuer ou de mener une guerre contre les non-croyants et contre les croyants-non intégristes de leur propre religion. Vous avez dit, cela ne gêne personne, mais aujourd’hui ce n’est plus vrai, cela gêne outre mesure. Chacun peut bien croire ce qu’il veut, mais les croyances comportent des aspects dangereux. J’ai voulu approfondir.
Q - Par exemple ?
R - Chez les chrétiens, l’existence de Dieu, la divinité de Jésus, sa résurrection, la vie éternelle… sont des croyances car elles ne sont ni certaines, ni vérifiables. Y croire est tout à fait respectable, d’ailleurs personnellement j’y crois, mais le discours des chrétiens et de l’Église supprime le doute et néglige toute prudence. Il en est de même pour les dogmes, les règles, les sacrements, etc. les nuances n’étant pas faites, le discours habituel apparaît en conflit avec l’intelligence, il est trop souvent retenu au premier degré, c’est un discours totalitaire au sens propre, sans connotations habituelles.
Q - Les croyants ne sont pas dupes. Intérieurement, ils savent bien que le doute est en arrière plan.
R - Oui mais les fous de Dieu ne le savent pas, ou ne veulent plus le savoir. Je sais bien qu’il y en a eu de tous temps mais, aujourd’hui, la crispation devient massive, les conflits se développent, les moyens du terrorisme sont planétaires et leurs effets de plus en plus ravageurs. Le temps est venu pour les modérés de chaque religion et leurs autorités de se préoccuper d’urgence des intégrismes qu’ils engendrent sans le savoir par leur discours trop absolu. Eux seuls peuvent déminer les rigorismes.
Q - N’est-ce pas plutôt chez les musulmans que la situation est grave ?
R - Oui, sans doute y est-elle plus aiguë, mais il y des similitudes de fond chez nous et nous devons commencer par balayer devant notre porte si nous voulons être crédible. Georges W. Bush n’a-t-il pas mené la guerre d’Irak (en partie) au nom de ses croyances ? Comment comprendre l’expansion du créationnisme ? Et nous, sommes nous prêts à vivre demain avec des musulmans dont la démographie va plus vite que la nôtre et ne demandent qu’à imposer leur muezzin en Europe ? Ceci dit, mon livre prépare le terrain qui permettra de répondre à ces questions difficiles, et d’autres d’ailleurs. Son origine est, qu’en réfléchissant à nos croyances qui exacerbent tant nos regards sur les autres, je me suis aperçu qu’elles n’étaient pas si fondamentales qu’on le dit, qu’au contraire elles pouvaient masquer des faiblesses dans nos approches religieuses, en clair qu’il était possible d’être chrétien sans croyances et ceci, sans rien abandonner des grands dogmes et, plus encore, qu’il était largement plus porteur d’approcher le christianisme sans croyances. Pour moi, qui aie été élevé dans la tradition chrétienne avec des éducateurs intelligents, c’est une énorme découverte. Cela nous sort de manière positive de l’éternel et stérile débat entre athées, religieux et agnostiques. Ainsi verra-t-on peut-être un jour des bouddhistes, des juifs ou des musulmans sans croyances.
Q - Croyez vous possible que les chrétiens aient pu se tromper depuis deux mille ans, après tous ces penseurs, ces conciles, ces études érudites ?
R - Avec un tel argument toute réflexion serait bloquée. Les théologiens reconnaissent que certaines décisions de conciles ont été prises pour des raisons plus politiques et pragmatiques que théologiques. Ainsi la divinité de Jésus a été décidée en dernier ressort par l’empereur Constantin qui n’était pas théologien du tout pour ne pas compromettre l’unité de son empire. Par ailleurs, sur le long terme et malgré les apparences, l’Église a évolué et reconnu des erreurs. Cette évolution continue aujourd’hui en profondeur : après avoir écrit la première moitié de mon livre que je trouvais trop négative à force de m’inquiéter des méfaits de nos croyances, je me suis demandé comment on pouvait être chrétien sans elles. Et j’ai découvert que d’autres avaient développé des recherches similaires, chacun à leur manière et notamment des prêtres, comme Yves Burdelot, Jean Sullivan, Jean Rigal, Claude Trémontant, François Ponchaud, Bernard Besret, Olivier Rabut, … J’ai donc encore beaucoup lu, écouté, échangé, débattu et appris. J’ai trouvé chez les théologiens des informations importantes, essentielles, mais aussi d’autres trop sophistiquées
pour être accessibles à l’honnête homme. Ainsi, je me suis permis de penser que j’avais un point de vue original en tant que non-spécialiste de ces questions car, ingénieur de formation, je me passionne pour mille autres sujets comme les sciences, les technologies, la famille, les amis, l’éducation, la musique, le sport, la géopolitique, les guerres, la résolution des conflits, les résistances civiles, l’Union européenne, etc. Peut-être justement n’y a-t-il pas assez de laïcs pour aborder les sujets religieux, un peu trop laissés aux mains de spécialistes ou de gens d’Église tenus aux réserves propres à leur fonction ? Peut-être aussi faut-il un brin de folie pour oser tenir un langage différent dans un monde aussi savant ? Les théologiens verront certainement des insuffisances et des erreurs dans mon travail mais elles ne sauraient changer l’urgence de solutions pour vivre ensemble avec des croyances aussi contradictoires d’une religion à l’autre, aussi étranges parfois, aussi totalitaires souvent et donc aussi belligènes.
Q - Être chrétien sans croyances, n’est-ce pas un non-sens, toute religion n’est-elle pas essentiellement composée de croyances ?
R - Oui, j’ai donc été amené, non pas à trier entre les bonnes et les mauvaises croyances, mais à définir ce que j’entends par ce mot. Y figure tout ce qui relève du surnaturel et qui n’est pas vérifiable, mais n’y figurent ni l’action de croire quelqu’un, de croire Jésus par exemple car c’est lui faire confiance, ni le fait de croire en l’homme, en l’amour… toutes choses réelles et vérifiables au contraire. J’ai aussi été amené à distinguer les croyances collectives qui sont forcément dogmatiques et figées et les croyances personnelles ou intimes qui sont inévitables, normales, évolutives…. Je ne refuse donc pas de croire en Dieu et en toutes ces vérités d’Église mais de manière intime et personnelle, par contre je conteste le discours collectif autour de ces croyances. Et pas tant pour son contenu que pour ses effets.

J’ai aussi été conduit à réfléchir sur ce que signifie « être chrétien ». Pour apercevoir finalement que c’est bien autre chose que croire à (ou en) des « Vérités » quelle que soit leur pertinence. Sur le plan du discours, notre foi, trop souvent définie en terme de croyance en Dieu, gagne à se référer à Jésus qui est un homme historique, elle gagne également à se définir en termes de confiance, d’adhésion plutôt qu’en termes de croyances. En utilisant des formulations moins surnaturelles et plus universelles elle devient plus crédible et gagne du sens. Il y a donc deux niveaux de progrès possibles, le niveau personnel où il est possible de donner moins d’importance aux croyances
et le niveau du discours trop absolu de l’Église.
Q - Finalement, ce n’est pas un bouleversement mais une inflexion que vous recommandez.
R - Exactement. Ce ne sont que des nuances de discours. Par contre elles exigent indépendance intellectuelle et courage. Et elles sont porteuses de lourdes conséquences concernant notre capacité à « vivre ensemble » sur notre planète.
Q - En pratique, comment ce changement peut-il se mettre en oeuvre ?
R - J’ai fait un court chapitre sur cela en ouvrant quelques pistes pratiques comme le développement de petits groupes chrétiens d’approfondissement, de prière et d’échange, des suggestions pour une plus grande ouverture au monde, la recherche d’un langage moins dogmatique, plus universel, etc. Il ne m’appartient pas d’entrer dans le détail des modalités d’application religieuse, d’autres seront plus compétents pour le faire, c’est un travail collectif qui demandera des ajustements progressifs. Leur application sera facile pour les jeunes qui n’auront pas connu le christianisme de croyances, elle sera sans doute un peu plus difficile pour ceux qui l’ont vécu depuis leur jeunesse.
Mais nous n’en sommes pas là, nous en sommes loin. Avant de mettre en oeuvre, il faut débattre. Je propose d’ouvrir des débats sur le sujet. Nous n’en sommes qu’en phase de recherche et je n’ai aucune légitimité pour parler. J’ai fait lire mon manuscrit à plusieurs personnes et je dois dire que plus celles-ci se trouvaient proches de l’establishment religieux, plus il leur fallait d’indépendance d’esprit pour comprendre, mais j’en témoigne, certains ecclésiastiques se sont montrés ouverts.
Le débat sera long et demandera des efforts. Pourtant, nos propositions ne concernent que de fines nuances dans l’approche religieuse. Le changement peut se faire rapidement et simplement au niveau individuel, mais il aura besoin du soutien de l’Église. Le problème de celle-ci est qu’elle ne peut rien faire qui ne soit uniforme. Toute évolution du discours d’un prêtre, même s’il ne s’agit que d’une nuance doit être cautionnée par l’institution qui ne peut la concevoir autrement que destinée à des milliards de chrétiens.
Q - Pensez vous que l’Église, dont on connaît la rigidité et le peu d’aptitude au changement entrera dans cette réflexion ?
R - Non, je ne la crois pas capable d’opérer d’elle-même un tel changement. Elle ne le fera que sous la poussée des laïcs qui, eux mêmes, mettront du temps pour en réaliser l’importance. Je crains qu’il faille attendre des conflits planétaires graves et meurtriers pour qu’enfin on se réveille et qu’on en arrive à dire « plus jamais ça ». A long terme les religions qui n’auront pas fait cet aggiornamento imploseront sous leurs croyances obscurantistes. Ce pessimisme doit-il nous empêcher de dire ces choses ? Non, réfléchir et parler n’en est que plus urgent.

 

Ajout du 27 février 2012 - Pour en savoir plus sur Jean Marichez, voir notre article sur le site de l'Assemblée fraternelle des chrétiens unitariens (AFCU), à la rubrique "le vocabulaire religieux"  "Pacifisme, non-violence, et force de paix" (lien).

Partager cet article
Repost0
30 octobre 2011 7 30 /10 /octobre /2011 11:22

On peut se dire au revoir plusieurs fois, par David Servan-Schreiber. Ed. Robert Laffont, 2011, 160 p., 14 €. Présentation par Régis Pluchet.


Dans ce petit livre paru en mai dernier, deux mois avant son décès, le Dr David Servan-Schreiber (DSS) nous livre un témoignage bouleversant. Comme le titre l’indique, c’est un témoignage d’espérance. C’est aussi un testament qu’il veut « jubilatoire » ! Jeune chercheur en neuropsychiatrie aux Etats-Unis, il apprend, il y a vingt ans, qu’il est atteint d’une tumeur au cerveau. Cette nouvelle va transformer de fond en comble son approche des malades et de la maladie.

 

david_servan_schreiber.jpg

 

Il fait connaître cette approche dans deux livres qui ont rencontré une audience internationale considérable : Guérir (consacré au stress et la dépression) et Anticancer, parus aux éd. Laffont et en poche chez Pocket. Il y plaide pour une alimentation équilibrée et pour une « médecine des émotions », basée sur des techniques psychothérapiques nouvelles et des méthodes de relaxation et de méditation.


Son dernier livre est l’occasion d’un bilan, en réponse à ceux qui s’interrogent sur la valeur de ses recommandations, au moment où son cancer va l’emporter. Il y a quand même survécu vingt ans, ce qui est déjà beaucoup ! Sa réflexion sur la mort qui l’approche, nourrie par le travail d’accompagnement de personnes en fin de vie qui a souvent marqué sa vie professionnelle, est empreinte d’un grand humanisme et d’une profonde spiritualité, même s’il reste agnostique.


L’humour est pour lui un allié indispensable face à la mort. Cela ne l’empêche pas de vivre des moments très difficiles. Pris par des hallucinations effrayantes, DSS se répète le texte du psaume que lui ont offert deux pasteurs protestants : «  L’Eternel est mon berger …. Quand je marche dans la vallée des ombres de la mort, je ne crains aucun mal car tu es avec moi » et conclut : « Je ne suis pas sûr de croire tout à fait au berger divin, mais le psaume 23 exerce un effet puissant apaisant mes angoisses nocturnes ».

 

Quand j’ai lu son livre, je sortais de clinique après une lourde intervention chirurgicale. Pendant cette période pénible, j’avais fait deux rêves magnifiques, mais aussi deux cauchemars pendant lesquels je me suis mis à crier pour appeler au secours (ce qui ne m’arrive jamais), parce que je me faisais enlever par des inconnus. En lisant ce psaume, j’ai compris que, même si j’étais dans une situation moins dramatique que DSS, j’avais frôlé moi aussi « la vallée des ombres de la mort ». Grâce à son témoignage j’ai relu plusieurs fois ce psaume et j’ai pu moi-même constater l’effet apaisant de cette lecture, ainsi que celle de la relecture des psaumes en général. Merci au deux David : le mythique berger, roi et poète d’il y a trois mille ans et le médecin des corps et des âmes d’aujourd’hui !

 

David Servan-Schreiber est auteur de Guérir (2003), Anticancer (2007), On peut se dire au revoir plusieurs fois (2010). Il est mort d'un cancer contre lequel il luttait depuis de nombreuses années le 24 juillet 2011. Voir sa biographie sur le site "Culture Club" ( lien).

Partager cet article
Repost0
19 octobre 2011 3 19 /10 /octobre /2011 05:54

anzuualogonew.gifMay this flame remind us of our own inward light, the centre of our being, that connects us to all Being and gives us strength and comfort in a troubled world. (Jan Tendys, Australian and New Zealand Unitarian Universalist Association, lien).

 

Puisse cette flamme nous rappeler notre propre lumière intérieure, le centre de notre être, qui nous relie à tout ce qui est Être et nous donne la force et le confort dans un monde troublé. (traduit en français par Jean-Claude Barbier, Assemblée fraternelle des chrétiens unitariens, France).

Partager cet article
Repost0
6 octobre 2011 4 06 /10 /octobre /2011 11:35

Lors de notre culte du dimanche 7 août 2011, Sam nous a fait part de la prière de Roger Parmentier, pasteur (en retraite) de l’Eglise réformée de France (ERF) (lien)


Esprit qui inspire toute la terre / contre toutes les forces de destruction et de mensonge / et tout être humain, / Toi qui inspires surtout les sages et les prophètes / viens à notre aide pour que nous sachions les écouter ; / Que la proposition de Jésus de renverser sans violence / tout ce qui fait souffrir et mourir/ soit accueillie et mise en pratique partout. / Fais surgir un monde où tout humain pourra gagner son pain / et nourrir tous ceux qui sont dans le besoin ; / Fais-nous prendre conscience des détresses et des menaces / et intervenir avec intelligence et responsabilité ; / car c’est par toi que surgissent / toute générosité et toute beauté.

Elle l’a traduite en anglais, ce qui nous permet de la proposer à nos visiteurs anglophones  ; en illustration, la croix huguenote.


croix-huguenote--en-bronze.jpgSpirit who inspire the whole earth
against all forces of destruction and lies,
You who inspire every human being
and sages and prophets in particular,
come to our help that we may listen to them ;
May everyone receive and put in practice
the recommendation of Jesus

to overthrow, without violence,
everything that causes suffering and death.
Give rise to a world where every human being
may earn their bread and feed the needy ;
Make us aware of distresses and threats
that we may intervene wisely and responsibly ;
for all generosity
and all beauty rise from you.

Partager cet article
Repost0
3 octobre 2011 1 03 /10 /octobre /2011 13:38

Italie--la-CICU-copie-1.jpgAvec un ordinateur vous pouvez téléchargez gratuitement Skype ( lien) et passer des appels voix et vidéo avec vos amis qui sont eux aussi sur Skype, toujours gratuitement, sous Windows, Mac et Linux. Il faut une webcam (il en existe maintenant en haute définition si votre ordinateur a suffisamment de mémoire) et des écouteurs.
 
Ce système permet aux chrétiens unitariens italiens d’être en relation : « Chaque semaine nous nous rencontrons sur Skype, le dimanche il y a un rendez-vous de réflexion, on bavarde de nous, de notre congrégation, de nos initiatives, puis il y a une prière (le Notre-Père ou une prière écrite par moi) et/ou un hymne de Alessandro Falasca. Le Samedi, ou un autre jour de la semaine, il y a le commentaire de l'Évangile, un passage choisi par Roberto Rosso. Il explique ce passage et puis nous pouvons commenter selon notre sensibilité. En moyenne nous somme 3-4 personnes à chaque rendez-vous. parfois nous sommes 5 ou 6. Cinq ou six fois par an, nous organisons un vrai culte avec la Cène, sur Skype ou dans le "monde réel" si nous pouvons, pour Pâque, Noël, le Jour du Remerciement, Pentecôte, etc. «  (message de Giacomo Tessaro, le 1er octobre 2011).


Au niveau international, notre réseau mondial, l'International Council of Unitarians and Universalists (ICUU) utilise aussi le système Skype pour des réunions de son bureau exécutif et autres concertations.

 

Ce dimanche 2 octobre à 11 heures, des unitariens italiens se sont rencontrés pour fêter la solennité du jour du Remerciement d'automne, une très ancienne fête similaire au Sukkot juif (la Fête des cabanes). Étant dispersés, tout comme leurs soeurs et frères de nombreux autres pays, les unitariens italiens, utilisent les ressources du Web pour communiquer ; ils se rencontrent avec le système Skype. De Turin le révérend Roberto Rosso a dirigé le rendez-vous ; de Acqui Terme, près d’Alessandria, il y avait Mme Paola Zunino ; et de Borgosesia, près de Vercelli - ces trois localités sont dans le Piémont - Giacomo Tessaro. Enfin, de Rome, le candidat au pastorat Alessandro Falasca avec le sympathisant Gianluca Milo, tous deux faisant partie du groupe des unitariens de Rome intitulé “ le Calice du Centre”. Avant de commencer la rencontre, Alessandro et Gianluca ont fait une brève cérémonie dans le jardin de la maison. Le culte Skype a été ouvert avec un hymne de la tradition Transylvaine adapté par Alessandro, qui chante et joue de la guitare pendant nos rendez-vous. Puis on a récité tous ensemble l'acte de foi dans le Dieu Unique, le Shema Israel. Après la Cérémonie des fleurs (lien), où chacun a pu exprimer ses pensées et ses émotions, Roberto et Alessandro ont prononcé de brefs sermons. Ensuite l'important moment de la cène fraternelle a fermé le rendez-vous. Pour les unitariens en Italie, aussi éloignés que nous sommes les uns des autres, ces cultes sont une oasis de communion dans notre solitude spirituelle.” (message de Giacomo Tessaro, du jeudi 6 octobre 2011 à la Correspondance unitarienne).

Partager cet article
Repost0
26 septembre 2011 1 26 /09 /septembre /2011 14:37

Vous pouvez y participer en envoyant un message et si possible une photo au webmestre du site (contact).

 

1 – allumons notre calice (lien) et que sa lumière brille ; méditons la prière mondiale des unitariens pour ce mois (lien)

forêt lumiere samantha aout 2011Sam (protestante de l’Eglise réformée de France, message le 18 août) - Je suis très heureuse d'avoir pu participer pour de bon à un culte ; ça a beau être sur la Toile, je me suis sentie bien plus impliquée que dans la "vraie vie" et les cultes classiques, sinon uniquement les petits groupes où chacun peut s'exprimer.


2 – louons Dieu et accueillons la vie qu’il nous a donnée, louons le mystère de la Vie ; dans la joie et à l’unisson, faisons action de grâce pour ce que nous avons reçu d’une façon ou d’une autre


3 – partageons avec nos Frères et Sœurs ce qui est important à nos yeux, à nos cœurs, ce qui est essentiel à notre intelligence des choses et à notre conscience, que ce soit un texte ou autre chose, et trouvons les mots ou les gestes pour le dire.


marie claire lefeuvre portraitMarie-Claire Lefeuvre (protestante libérale et unitarienne de l’Eglise réformée de France, Rambouillet, message du 22 septembre) - « Nous pouvons manquer à Dieu. / Voilà le cas où il s’est mis, / Le mauvais cas. / Il s’est mis dans le cas d’avoir besoin de nous. / Quelle imprudence. Quelle confiance. / Bien, mal placée, cela dépend de nous. / Quelle espérance, quelle opiniâtreté, quel parti pris, quelle force incurable d’espérance. / En nous. / Quel dépouillement, de soi, de son pouvoir. / Quelle imprudence. / Quelle imprévision, quelle imprévoyance, / Quelle improvidence / de Dieu / Nous pouvons faire défaut. / Nous pouvons faire faute. » (Charles Péguy, Le Porche du mystère de la deuxième vertu, Poésie Gallimard, p. 102).


4 – partageons aussi nos souffrances et nos peines, nos deuils et nos chagrins


Gr-goire-Bokungu.jpgGrégoire Bokungu (chrétien unitarien, Kinshasa, message du 26 septembre) - Bonjour Jean-Claude. Je viens de perdre ma mère à Kinshasa, elle est décédée à 23 heures du matin. Informe tous les unitariens. Merci.

Jean-Claude-Barbier--portrait--mai-2008.jpgJean-Claude Barbier (chrétien unitarien, Bordeaux) - Cher Grégoire. Je te présente toutes mes condoléances. Je sais que tu donnes beaucoup de toi même dans le cadre de l’Eglise unitarienne  que tu as fondée en ton pays, le Congo RDC, depuis novembre 2007 (lien) ; et que tu as besoin pour cela de tout le soutien et de l’affection de ta famille, de tes proches, de tes amis et de tous les frères et sœurs de notre famille unitarienne. Le décès des parents est toujours très douloureux car nous avons besoin d e leurs encouragements. Nous t’accompagnons avec fraternité dans ton deuil.

forêt lumiere samantha aout 2011Sam -Toutes mes condoléances à Grégoire Bokungu ; chacun traverse le deuil à sa  manière, mais ayant perdu ma mère il y a des années je compatis, et espère qrichard brodesky portraitue tu te sentes moins seul dans ta douleur. Et j’ai l’intime conviction que nos disparus ne nous quittent pas totalement, qu’ils continuent de nous accompagner différemment.

Richard Brodesky (unitarien-universaliste, Eglise UU de Tucson)- Je suis désolé de tes tristes nouvelles.  J’espère que tu trouveras la paix après cette épreuve. 

 

Jean-Claude-Barbier--portrait--mai-2008.jpgJean-Claude Barbier - Accompagnons aussi de notre amitié Jean-Pierre Babin et sa famille. Ancien président de l'Assemblée fraternelle des chrétiens unitariens (AFCU), de novembre 2005 à mars 2006, Jean-Pierre a été par la suite victime d'un cancer dont le traitement lui a permis de survivre ; mais il doit dorénavant consacré toutes les forces qui lui  restent à sa famille et à son travail. Des décisions importantes furent prises durant sa présidence.

jean_pierre_babin_portrait.jpeg

Jean-Pierre Babin (chrétien unitarien, Nantes, message du 26 septembre) - Merci à toi. Je crois en Dieu Infini, Eternel, Unique et… Insécable… Nous sommes en Lui. Il est en nous (Il ou Elle).

 
5 – partageons nos gestes de fraternité et nos rites de communion qui ont valeur universelle

 


6 – partageons aussi nos autres gestes de solidarité et de fraternité

 

georges_d_humieres_portrait.jpegGeorges d'Humières (protestant, Eglise réformée de Narbonne) - Bravo à vous, à votre dynanisme, frères unitariens, et à toi Jean-Claude,frère et correspondant régulier de la Toile. Mes prières et mes pensées vous accompagnent.

 

Jean-Claude-Barbier--portrait--mai-2008.jpgJean-Claude Barbier - Merci Georges pour ta salutation et tes encouragements. Réciproquement, soit le porteur de nos salutations fraternelles au sein de ton Eglise, dont nous suivons avec intérêt et admiration les activités ( lien). Elle fait partie des étoiles de l'Apocalypse.

giacomo tessaro portraitGiacomo Tessaro (chrétien unitarien, Piémont, Italie) - Le dernier dimanche de septembre il y a le Jour du remerciement d'automne, selon la tradition de l'Église unitarienne de Transylvanie. Nous, unitariens italiens, fêtons ce dimanche avec un culte Skype [ndlr - méthode de conférence à distance par ordinateur avec téléphone et utilisation de la webcam] à 11heures. Je vais rappeler notre fraternité avec vous, amis de l'AFCU, dans mon intervention. Fêtons tous ensemble cette magique saison avec ses couleurs, la paix de la campagne dans la brume et le récolte des champs et des vignes.

forêt lumiere samantha aout 2011Sam - Je ne connaissais pas le Jour du remerciement d’automne, merci à Giacomo Tessaro d’en avoir parlé.Les 29 et 30 septembre, c’était aussi le nouvel an juif (Rosh HaShana), je l’ai appris sur le site des Amitiés Judéo-Chrétiennes de France, et j’en profite pour vous souhaiter une année “douce comme le miel” ...

7 – encourageons nous mutuellement pour aller vers les autres, « prochains » ou « lointains »


Jean-Claude-Barbier--portrait--mai-2008.jpgJean-Claude Barbier. Je vous propose d’écouter « Relève-toi » par Stéphanie Valentin (paroles et musique) et Jean-François Oricelli (arrangement et réalisation vidéo). Cette chanson a été écrite pour encourager les femmes battues, mais, au-delà, elle est vraie pour tous ceux qui traversent une difficulté, une défaillance. Soyons avec eux.


 

 

La spiritualité relie la personne à Dieu ou à l'entité surnaturelle de son choix, et le culte réunit l'assemblée des participants dans cette même transcendance. C'est le culte qui permet ce passage d'une spiritualité individuelle à une spiritualité AVEC LES AUTRES. Soyons assidus au culte de notre Eglise (lien)

Partager cet article
Repost0
20 septembre 2011 2 20 /09 /septembre /2011 03:06

Tchécoslovaquie, siège de l'Eglise unitarienne de TchécoScházíme se v tomto místě, které je pro tuto chvíli naším duchovním domovem.  Je to místo nás všech, pro každého z nás.  Jsme lidé různého původu, s různými životními příběhy; každý z nás je originálem.  Jdeme mnoha různými cestami.
Zatímco cesta každého z nás je odlišná, máme společný cíl: prohlubovat naše spojení s Duchem Života; činit duchovní dílo v našich srdcích; a vztahovat se k druhým.
Zapalme tento kalich, abychom posílili své uvědomění pospolitosti.  Toto je skutečně jedno místo, mnoho cest; mnoho cest, jeden cíl.  Nechť světlo tohoto kalicha nám tuto pravdu připomíná.

 

le siège de la Société religieuse des Tchèques unitariens à Prague

 

We gather in this place which is our spiritual home at this hour.  It is one place for us all.  We are people of different origins, with different life stories ; each of us is unique.  We walk on many diverse paths. 
While the path of each of us is quite different, we have a common goal : to deeper our connection with the Spirit of Life ; to do the spiritual work in our hearts; and to reach out to the others. 
Let us light the chalice to strengthen our awareness of togetherness.  This is truly one place, many paths; many paths, one goal.  May the light of this chalice remind us of that.   

Petr Samojsky (Religious Society of Czech Unitarians, lien)


Nous nous réunissons en ce lieu qui est notre maison spirituelle à cette heure. C'est un endroit pour nous tous. Nous sommes des gens d'origines différentes, avec des histoires de vie différentes ; chacun de nous est unique. Nous marchons sur de nombreux et divers chemins.
Bien que le chemin de chacun de nous soit assez différent, nous avons un objectif commun : approfondir notre relation avec l'Esprit de vie, pour faire un travail spirituel dans nos cœurs, et de tendre la main aux autres.
Allumons le calice afin de renforcer notre prise de conscience de la solidarité. C'est vraiment un seul et même endroit, avec beaucoup de chemins ; de nombreux chemins, mais un seul but. Que la lumière de ce calice nous le rappelle.

 

traduit en français par Jean-Claude Barbier (Assemblée fraternelle des chrétiens unitariens,  lien)

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Eglise unitarienne francophone
  • : Le courant unitarien est né au XVI° siècle et a été la "benjamine" des Réformes protestantes. Il se caractérise par une approche libérale, non dogmatique, du christianisme en particulier et des religions en général. Les unitariens sont près d'un million dans le monde entier. En pays francophones (en Europe occidentale : la France et ses oays d'Outre-Mer, la Wallonie, la communauté francophone de Bruxelles, la Suisse romane, Monaco et Andorre ; au Canada : le Québec ; et en Afrique noire), il s'e
  • Contact

Recherche